La frite belge, patrimoine mondial!

L’important, c’est d’avoir la frite! Si bien que la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté germanophone s’apprêtent à reconnaître la culture de la frite belge dans leur patrimoine. Ce projet rejoint la Flandre dans une demande conjointe à l’UNESCO (René Collin, ministre wallon de l’Agriculture).

Ne manquez pas « La 4e Semaine de la frite », du 1er au 7 décembre 2014, annoncée par une campagne de l’Agence wallonne pour la promotion d’une agriculture de qualité (APAQ-W), qui passait mercredi par le parlement wallon.

Pour toucher du monde, une pétition populaire en ligne www.semainedelafrite.be soutient la future demande officielle des trois Communautés de Belgique.

 

La culture de la frite belge pourrait ainsi rejoindre le patrimoine immatériel de l’UNESCO, tout comme dernièrement, la culture du carillon en Belgique. L’enjeu économique est de taille : les frituristes wallons traitent chaque jour 130 000 kilos de pomme de terre. 1130 hectares de pommes de terre sont nécessaires pour nourrir la Wallonie en frites pendant un an, soit 2000 terrains de football. La Flandre a déjà inscrit la culture de la frite à son patrimoine immatériel l’hiver dernier.

La Fédération Wallonie-Bruxelles et la Communauté germanophone s’apprêtent à se jeter à l’huile!

« Carrément frites » Hugues HENRY (Ed. Renaissance du Livre).

Une belle occasion de redécouvrir la frite dans tous ses états, au micro-musée de la frite, à Home Frit’ Home, à Bruxelles!